Conseil Municipale
Délibération 4 du 12 décembre 2024
Intervention au sujet du nom du 3ième groupe scolaire
Madame ROLLAND rappelle les modalités ayant conduit à cette dénomination. Un vote a été organisé dans les écoles pour choisir le nom du 3e groupe scolaire, et les enfants attendent de connaitre le résultat final.
Cependant, des interrogations subsistent quant à la manière dont les voix des enfants ont été prises en compte
Elle indique un manque de clarté sur la pondération éventuelle des votes et évoque l’importance de garantir une pluralité d'opinions, et si elle soutient les initiatives visant à sensibiliser les enfants à la vie démocratique, elle estime qu'on peut penser qu'il y a eu une instrumentalisation des enfants à des fins politiques, même si cela n'a peut-être pas été l'intention. Elle demande des assurances sur la transparence du processus, insistant sur l’objectif pédagogique d'apprendre aux enfants à comprendre et à avoir confiance en notre système démocratique. Elle conclut en demandant des précisions sur les résultats des écoles et sur la manière dont ils seront communiqués, car la transparence est au cour de la démocratie.
Nous avons souhaité prendre la parole au conseil municipal au sujet du 3ième groupe scolaire,
car nous avons été surpris et même interpellés par la manière dont ce choix a été fait.
En effet, la municipalité a sollicité les deux écoles publique pour quelles travaillent, avec les élevés
et les équipes pédagogiques, sur une liste de cinq noms chacune. Ce travail participatif, que nous
saluons, a mobilisé les enfants, les enseignants et parfois même les familles autour d’un exercice
citoyen et symbolique : proposer un nom pour le futur groupe scolaire.
Or, à notre grande incompréhension, le nom finalement retenu par la municipalité Claire Roman ne correspond à
aucun des deux noms proposés (Joséphine Baker et Olympe de Gouges) en résultat final par les écoles. Autrement dit, après avoir engage
les élevés dans une démarche de réflexion et de choix, leur contribution a été écartée sans
explication claire.
Nous nous interrogeons donc :
- A quoi servait cette démarche participative si le résultat était ignore ?
- Alors pourquoi avoir sollicite les écoles si, au final elles ne sont pas entendues ?
- Quel message envoie-t-on aux enfants sur la valeur de leur engagement et sur la parole citoyenne ?
Nous ne remettons pas en cause la qualité du nom retenu. Notre question porte sur la méthode, sur
le respect du processus initié, et sur la considération accordée aux acteurs associés à cette
réflexion. Pourquoi n’avoir pas réuni la commission affaires scolaires pour voter l’un de ces deux noms ?
Dans une démocratie locale saine, la participation ne doit pas être un simple habillage :
Elle doit être sincère, transparente et respectée dans ses résultats.